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question orale - Page 2

  • LES PROJETS DU PLATEAU DE VANVES SUSCITENT QUELQUES QUESTIONS NOTAMMENT SUR LES BACHES DE LA RUE AUGUSTE COMTE

    «Lors de la réunion publique du 20 octobre dernier, organisée via zoom, la municipalité a présenté le projet de réhabilitation de la Rue Auguste Comte ainsi que la construction de la résidence étudiante par la société Woodeum. Il est incontestable que les rues Louis Vicat et Auguste Comte sont loin d’être attrayantes ! La rénovation et la modernisation des bâtiments de bureaux s’impose, quant à la résidence étudiante, le projet modifié montre une réelle volonté de la part des acteurs de rendre plus agréable cette entrée de ville.  Néanmoins les points suivants posent question et méritent toute votre attention » selon le groupe LREM du conseil Municipal qui a reposé une question orale sur   la disparition du Fun Park pour la construction de Woodeum est un vrai sujet de préoccupation. « Celui-ci est très fréquenté par tous les jeunes Vanvéens du Plateau et sa disparition totale serait préjudiciable » ; sur la rue Auguste Comte : «A la question « allez-vous réaménager cet espace, le végétaliser, privilégier les ilots de fraicheur, en faire un lieu de passage pour piétons et mobilités douces ? », vous aviez répondu y réfléchir ! », et sur le parking Papillon : «  Sa valorisation et modernisation sont indispensables, nous ne pouvons accepter d’avoir un tel bâtiment en béton, sale et non entretenu.   En ce début février, les travaux de désamiantage des bâtiments de la rue Louis Vicat ont à présent commencé. Pouvez-vous nous apporter des éléments de réponses claires, que les riverains de ce quartier sont en droit d’attendre, sur le devenir du Fun Park, du Parking Papillon et le réaménagement de la rue Auguste Comte».

    «Nous constatons, avec satisfaction, que les projets proposés par la Municipalité dans ce secteur Vicat - Auguste Comte - Brancion sont accueillis de plus en plus favorablement. Nous vous remercions de votre constat sur la réelle volonté des acteurs en charge des différents projets sur ce site de rendre plus agréable l’entrée de ville par la rue Jean Bleuzen. Nous notons aussi qu’un quasi consensus s’établit sur la nécessité de rénover et de moderniser les bâtiments de bureau comme le propose l’ambitieux projet de MATA Capital qui promeut une architecture de qualité, des espaces adaptés aux nouveaux besoins des salariés et un souci partagé de réussir l’intégration du projet dans son environnement pour en faire bénéficier tout le quartier. Bien évidemment les projets de cette envergure vont nécessiter, dès le passage en phase opérationnelle, de répondre à plusieurs questions sur l’avenir de divers équipements en place et votre interrogation sur ce point se comprend » a constaté Pascal Vertanessian, adjoint au maire chargé de l’urbanisation qui a fait le point sur :

    -Le  Fun Park : « Nous avons à de nombreuses reprises exprimé la position de la Municipalité et nous la confirmons en réponse à votre question. Le Fun Park sera reconstruit dans le même secteur que celui de l’équipement actuel. Il s’agira d’un équipement plus moderne, plus en rapport avec la demande actuelle des jeunes et qui sera accessible facilement dans les mêmes conditions que le Fun Park. Une étude de faisabilité menée en 2020 a conclu à la possibilité d’implanter le nouvel équipement en continuité de l’actuel Skate Park et nous entendons poursuivre les études en ce sens si la faisabilité technique est confirmée».

    - le parking Papillon : «  Nous sommes tout à fait d’accord sur le constat concernant son aspect inesthétique, son entretien insuffisant et le fait qu’il soit dévalorisant vu de l’espace public. La Ville ne dispose pas de la maîtrise sur cet équipement qui a fait l’objet d’un bail emphytéotique dont la date de fin est prévue en avril 2044. La propriété actuelle du parking est détenue majoritairement par la Société 1001 Vies Habitat et par la copropriété privée du 109-111 rue Bleuzen qui comprend plusieurs dizaines de copropriétaires. Toute décision de fond sur l’avenir de ce bâtiment est donc complexe sachant qu’elle exigerait le vote d’une majorité qualifiée compliquée à obtenir au vue de la multitude de copropriétaires».

    -La rue Auguste Comte : « Je vous confirme que celle-ci fera l’objet d’une mise en valeur concertée  et conséquente  qui privilégiera l’agrément, le cadre de vie, les circulations douces, les espaces de rencontres autour de nouveaux commerces et la sécurité des riverains. L’opportunité qu’un acteur tel que MATA Capital accompagne ces choix est une réelle opportunité et nous entendons bien la faire fructifier avec notre partenaire GPSO dans l’intérêt de tous les habitants du quartier qui seront évidemment concertés».

    D’ailleurs à propos du chantier de Mata, le maire adjoint  chargé de l’urbanisme a reçu une requête de l’ssociation Agir pour le Plateau : «Nous avons été saisis d’un grand nombre de remarques concernant la gêne occasionnée par les bruits émis par le chantier de Mata Capital. Il avait été précisé lors du webinaire que ces nuisances auraient été contenues par des bâches acoustiques au niveau de la rue Auguste Comte. De telles bâches doivent présenter des critères d’efficacité tels que ceux définis dans la documentation ci-jointe. Or nous constatons que les protections mises en place sont des dispositifs limitant la projection de poussières et non les bâches anti-bruits promises. Pouvez-vous intervenir auprès de Mata Capital en urgence pour obtenir la mise en conformité de ce chantier ?» lui a demandé Pierre Rousseau, Président d’Agir Pour le Plateau

  • LA BOUTIQUE EPHEMERE DE VANVES EN QUESTION

    «Vous avez mis en place une boutique éphémère « Le Vingt Quatre » située rue Jean Bleuzen. Selon les informations transmises en avril 2021 lors de son lancement, cette boutique a vocation d’être occupée par période de 6 mois » a constaté Séverine Edou, conseillére municipale LREM lors du conseil municipal du 2 Février en posant quelques questions : « Pouvez-vous faire un premier bilan de cette boutique éphémère. Les commerçants sont-ils satisfaits de leur résultat d’exploitation ?  Souhaitent-ils rester ?  Si oui, le peuvent-ils ? Avez-vous d’autres candidatures ? Si oui pour quelle activité ?  Quel est le ressenti et le retour des vanvéens sur ce type de commerce et cette initiative ?»

    «Les commerçants sont très satisfaits d’avoir pu s’installer dans cette boutique. En effet, les conditions de location très souples, ont permis à ces 2 jeunes entrepreneurs de pouvoir s’installer facilement sans que leur dossier se voit refuser par des propriétaires de locaux demandant parfois des garanties financières conséquentes. Ces porteurs de projets prévoyaient de s’installer pendant 3 mois, mais très vite, les deux commerçants ont chacun fait le souhait de prolonger l’expérience. Le retour des Vanvéens semble bon puisque chacun est en train de construire au fil des jours sa clientèle » a répondu Christine Vlavianos, maire adjoint chargée du commerce.

    «Même si l’objectif d’une boutique éphémère est de faire venir de nouveaux commerces régulièrement pour entretenir l’intérêt du concept, la municipalité n’oublie pas non plus le rôle social de cette boutique à l’essai. En effet, compte tenu de la situation sanitaire actuelle, la municipalité souhaite préserver la santé encore fragile de ces 2 jeunes activités plutôt que de mettre fin à leur expérience au profit de nouvelles activités. Des réflexions sont d’ailleurs en cours pour tenter d’offrir des solutions pérennes sur la ville aux 2 locataires.

    Depuis son lancement en avril, 8 entrepreneurs ont montré de l’intérêt pour ce local.  Parmi ces dossiers, nous retrouvons entre autres un caviste, du prêt-à-porter, un photographe…  Attention, les profils sont souvent de jeunes entrepreneurs et les intentions de ces porteurs de projets peuvent vite évoluer au fil des mois. De plus, les boutiques éphémères connaissent également une saisonnalité. Une campagne de recrutement sera donc lancée lorsque le local sera à nouveau disponible et bien évidemment communiqué à ces 8 porteurs de projets».

  • VANVES LANCE UNE CAMPAGNE INEDITE D’ANALYSE DES SOLS SUITE A DES POLLUTIONS DE TERRES

    «Par courrier daté de la fin septembre 2021 à des associations vanvéennes, vous indiquiez que la parcelle cultivée devant l’espace Cabourg était impropre à cette activité dans son état actuel du fait de la présence de métaux lourds (plomb). Vous indiquiez aussi que compte tenu des résultats inquiétants de la qualité des sols vous faisiez procéder à des mesures complémentaires et faisiez étudier des solutions de remise en état des terres polluées. Par ailleurs un programme d’abattage d’une trentaine d’arbres malades dans le Parc Pic aurait été annoncé par GPSO. Un certain nombre de vanvéens se posent la question de savoir si ces maladies sont liées ou non à la pollution aux hydrocarbures qu’a subie le Parc Pic du fait de la société Popihn» a expliqué Thibault Lejeune (EELV) en demandant, lors du conseil municipal du 7 Décembre, «où en sont les analyses des terrains pollués à Vanves, quelles sont les solutions envisagées par la Ville pour remédier à ces pollutions, et quelle est la programmation d’évacuation des terres en question ?»

    «La végétalisation de l’espace public est un objectif majeur de la politique développement durable de la ville de Vanves. Pour y concourir, l’une des actions menées s’est traduit par la création de jardins partagés en lien avec l’association Grainenville. Ce projet, important et dédié à un usage maraîcher, s’est développé dans un premier temps à l’espace Cabourg, espace vert ornemental dans lequel un composteur a été installé, situé à côté du Tribunal d’Instance. Parallèlement l’EPT GPSO, au travers de sa mission Agriculture Urbaine, a contacté la ville afin de mener des analyses de sol sur notre territoire. La ville a ainsi vu l’opportunité de se former à la méthodologie d’analyse de sol et ainsi à confirmer la viabilité du site Cabourg. Malheureusement, les analyses ont révélé la présence de métaux lourds et d’hydrocarbures. Ces résultats ont été communiqués à l’association Grainenville fin septembre, en toute transparence, afin de l’informer de l’impossibilité d’utilisation de cet espace en l’état» expliqué Pascal Vertanessian, adjoint au maire en annoncant que «suite  à ces résultats, la ville de Vanves, en lien avec GPSO, a décidé de lancer une campagne inédite d’analyse des sols de tous les potagers de la commune afin de garantir leur qualité. Il est à noter que rien ne contraint aujourd’hui une collectivité à analyser les sols dans lesquels sont installés des jardins potagers. Vanves est l’une des premières villes à réaliser des analyses et à se lancer dans une campagne de cette envergure. SOCOTEC Environnement a été par ailleurs missionné par la Ville et GPSO afin de fiabiliser les données et proposer une stratégie sur les différents sites de la ville. En effet, SOCOTEC s’appuie sur un référentiel mis en œuvre par l’école AgroParisTech afin de réaliser les analyses nécessaires et proposer des solutions en cohérence avec les résultats obtenus. Le travail des équipes permet aussi de mesurer le risque d’exposition par ingestion de terre et des comestibles cultivés dessus».

    Il a indiqué que «les solutions envisagées par la ville se feront au cas par cas en fonction des résultats des analyses, puis des Analyse des Enjeux Sanitaires (AES) si besoin. Cette analyse permet de calculer le risque sanitaire d’un espace en fonction de l’exposition des usagers à une possible pollution mise en avant dans les analyses de sol. Ces différentes actions prennent du temps car il est important pour la Ville de ne pas prendre de risque concernant la santé des usagers. En terme de remédiation, il n’est pas envisagé de procéder à une excavation des terres. D’un point de vue environnemental, la balance coût/bénéfice s’avère faible. En effet, l’excavation des terres ne permet que de déplacer le problème d’un point A à un point B. Aujourd’hui, peu de solutions de retraitement des terres polluées existent et ces dernières sont souvent stockées dans des centres de déchets. La solution avancée par le bureau d’étude SOCOTEC Environnement est l’installation de bacs hors sols avec un géotextile empêchant tout contact avec la terre polluée. Ces bacs seraient remplis de terre végétale saine et un paillage serait installé autour des bacs».

    Occasion de rappeler que la région a une histoire industrielle induisant une exposition des terres à différentes pollutions, rendant les terres impropres à la culture. Vanves ne fait pas figure d’exception. De plus, les espaces verts, que cela soit sur l’espace public ou dans les écoles, étaient, jusqu’à il y a quelques années, des espaces ornementaux qui n’avaient pas vocation à abriter des plants comestibles et encore moins des jardins pédagogiques. Ainsi ces terres n’avaient pas à respecter des critères de qualité. La terre pouvait être « végétale » ou de la terre de « remblais », dont la provenance, inconnue le plus souvent, sans aucune obligation d’être analysée. Il en découle aujourd’hui une grande difficulté à identifier les pollueurs.

    «Enfin, pour terminer, concernant l’abattage des arbres dont vous faites mention, le service des espaces verts de GPSO a en effet opéré le remplacement de 8 arbres dans le Parc Pic, et une trentaine sur toute la ville, en raison de problèmes phytosanitaires (champignons) qui ne sont pas en lien avec la pollution d’hydrocarbures identifiée par le passé dont vous faites état dans votre question (entreprise Popihn). La fuite d’hydrocarbure qui avait impacté le Parc Pic a fait l’objet d’une indemnisation suite à une décision de la Cour d’Appel de Versailles, condamnant Popihn a versé une indemnité de 709 406 € à la ville».